Moulin à vent.

Directement inspiré du Moulin de Daudet situé à Fontvieille,

de son vrai nom le moulin de Ribet ou de Saint-Pierre,
il n'était pas le seul moulin à blé de la ville.
Construit en 1814, il broya du blé pendant un siècle
avant que la 1ère Guerre Mondiale n'y mette un terme.

Bien évidemment,
toutes les valeurs sont données en millimètre.

Corps du moulin.

(Il faut lire 120 mm de diamètre)

Position du moteur à l'intérieur du moulin.
J'utilise un moteur de rôtissoire que je récupère.
Il tourne à 5-7 tours/ minute: idéal !
D'autant que ce moteur ne chauffe pas.















Voici le moyeu qui sert à fixer les ailes du moulin.

Je perce 4 trous pour les insérer et qu'elles restent amovibles.
(c'est plus facile pour le rangement)

Plus de détails des ailes, avec la dimension.

J'utilise des baguettes de 7 mm comme indiqué sur la photo.
Et pour les barreaux transversaux,
se sont des cure-dents.
Pour que les trous soient bien à la bonne hauteur,
je lie les 3 morceaux de baguettes ensembles afin de les percer en même temps.

Le toit est bâti avec du bois de cagette.
Mon maitre mot c'est : RECUPERATION.

(115 mm de diamètre)

Il ne faut pas oublier de faire l'encoche,
afin que le vis du moteur supportant les ailes puisse sortir.

Le toit vu de dessous,
j'ai fabriquer une structure
pour y coller les lattent de bois qui le recouvre.

Et la touche finale,
la girouette en bristol.

Tomates pour l'apéritif

(Photo et santons M.Vincent)

Lorsque, à l'apéritif,
je sors mon bocal de tomates à l'huile d'olive,
je suis sure que je fais des heureux.

C'est un concentré de saveurs
qui vous rappelle tout au long de l'année
que se sont des fruits de l'été.

Tomates à l'huile d'olive.

Acheter des tomates déshydratées,

Dans de l'eau bouillante, les mettre à tremper
et les laisser macérer pendant 1 heure.

Les essorer.

Puis les mettre dans un bocal avec:

- Thym

- Romarin

- Ail

- Basilic

- Piment

(et à peu près tous les arômates que vous aimez.)

- Sel

Recouvrir d'huile d'olive.

Fermer le pot,
le mettre au réfrigérateur pendant 7 à 10 jours.

Manger à l'apéritif accompagnées
de pains fantaisies
frotté d'ail.
Un délice qui nous vient d'Italie.

Moun grand èro un cassaire.

(Carte postale collection particulière)

Moun grand èro un cassaire.

Mon grand-père était chasseur.

Pendènt un brave tèms fuguè un di mai vièi cassaire de Miramas.
Pendant longtemps, il fut un des plus vieux chasseurs de Miramas.


Mai lou tèms passo, la vieiesso avié fa soun obro,
e alor quand moun grand cassavo,
fasié que permena soun fusiéu ...
e soun chin.
Mais le temps passe, la vieillesse fit son oeuvre,
et quand mon grand-père chassait,
il ne faisait plus que de promener son fusil .... et son chien.


Car avié croumpa un chin.
Un superbe chin blanc e negre.
Un espagnòu: Amos de la Clemenço.
Un bèu chin, jouine, fièr e courrènt vite.
Forço vite !!!
Car, il avait acheté un chien.
Un superbe chien blanc et noir.
Un épagneul! Amos de la Clémence.
Un beau chien, jeune, fier et courant vite.
Très vite !!!


D'aquel age, moun grand, pecaire,
fasié que de camina sus li draiolo de la Soucieta de Casso de Miramas.
E au chin, ... , i'agradavo pas ! Non ! i'agradavo pas.
A cet âge-là, mon grand-père, peuchère,
ne faisait que les chemins de la Société de Chasse de Miramas.
Et au chien .... cela ne lui plaisait pas !
Non ! cela ne lui plaisait pas.

E alor, tout de long de matin,
se poudié ausi dins la colo,
moun grand emé sa grosso voues,
que cridavo soun chin:
Aussi, toute la matinée, on pouvait entendre dans la colline,
mon grand-père avec sa grosse voix qui appelait son chien.


« -Amos ! ... Amos ! ...
Vèn aqui, Amos ! ...
AMOOOOS ! .... »
Amos ! ... Amos !
Viens ici ! Amos !

E un jour:

« -Que vos? Que vos? demandè un cassaire que sourtié dòu bartas.
Que voulez-vous? Que voulez-vous ? Demanda un chasseur qui sortit des broussailles.


-Te dise rèn à tu, rebequè moun grand.
Je te dis rien à toi, lui répliqua mon grand-père.


- Tè, dises: Ramos Ramos. Iéu vène. Me dison Ramos à iéu.
Tè ! vous dites: Ramos, Ramos. Moi je viens. Je m'appelle Ramos moi.

– Es pas tu qu'apèle. Es moun chin! »
C'est pas toi que j'appelle. C'est mon chien !

Dictons et proverbes

Le mois de Septembre.

Septembre se nomme le mai de l’automne.
Septembre se montre souvent comme un second et court printemps :
des températures douces, des rosées.
Idéal pour les agriculteurs qui sont en retard pour les dernières récoltes
et pour préparer les semailles d’automne.



Nosto-Damo de setèmbre :
Nativité de la Vierge. (8 sept.)

Proverbes :

- A Nosto-Damo de setèmbre, plòu souvènt.
Le 8 septembre, il pleut souvent.

- Setèmbre emporto li pont, o bèn agoto li font.
Septembre emporte les ponts ou bien assèche les sources.
Il faut craindre les pluies de septembre
qui arrivent sur un sol chaud
et donc donne des pluies abondantes.



- En setèmbre,
lou feiniant pòu s’ana pèndre.
En septembre, le feignant peut aller se pendre.
Il y a encore beaucoup de travail.


- En setèmbre, tout pènde.
En septembre, tout pend.

- Au mes de setèmbre,
se copo ço que pènde.
Il faut gauler les noix,
cueillir reines-claudes et quetsches,
figues pommes et poires.



En septembre c’est le temps de vendanges :
- A Nosto-Damo de setèmbre,
li rasin soun bon à pèndre.

- Jus de setèmbre,
aigo de setèmbre :
jus de la treille.


- Au mes de setèmbre,
lou calèu es à pèndre.
Au mois de septembre,
la lampe à huile est à pendre.
Les jours raccourcissent.


- Quand la cigalo canto en setèmbre,
noun croumpes blad pèr revèndre.
Quand la cigalo chante en septembre,
n'achète pas de blé pour le revendre.

Coume disié lou reinard :
faudrié vounge mes de setèmbre,
passarian l’autre à rapuga.
Comme disait le renard: il faudrait 11 mois de septembre, n passerait l'autre à grapiller.