LOU RAVI :
Santon Gaubert-Caillol
Exposition Pesante à Aubagne
Es lou fada, ço que vóu dire qu’es abita pèr li fado. A garda lou poudé de s’esmeraviha pèr l’anounço e l’espeitacle de la Nativita. D’aiours adus pèr presènt rèn que soun ravissamen. Es pèr acò qu’a toujour li bras en l’èr. Se dis « Dirias lou ravi de la crècho » quouro quaucun resto palafica, tanca de souspresso.
Santon Pesante Santon Carbonel
Exposition Pasante à Aubagne Salon des Santonniers en Arles
C’est le fada, ce qui veut dire qu’il est habité par les fées. Il a gardé le pouvoir de s’émerveiller à l’annonce et au spectacle de la Nativité. D’ailleurs, il apporte pour présent rien que son ravissement. C’est pour cela qu’il a toujours les bras en l’air.
De là, vient l’expression : « on dirait le ravi de la crèche » quand quelqu’un reste planté, tanqué de surprise.
Li vièii
Santon Adry
Salon des santonniers en Arles
Pièi dins la crècho, i’a li vièii : soun li representant de la bono soucieta, dóu sèn (la sagesse) e soun aqui pèr la passacioun dóu poudé, de la couneissènço de coustumo e tradicioun.
santon Carbonel
Salon des santonniers en Arles
Dins la Pastouralo Maurel, i’a Roustido lou conse, celibatàri, riche mai un pau sourd, èi l’ami de Jourdan. Soun pas en vièsti de travai. An un gilet, uno longo vèsto e un bèu capèu.
Jourdan es l’ome de Margarido : s’amon pu gaire mai davans lou pichot Jèsu, se recouncilion. Elo, a un marrit caratere mais a un cor gros. Dóumaci soun ase, adus coume tóuti, de presènt dóu mas : de liéume, d’ourtoulaio. Cargo si pu bèu vièsti.
Jourdan e Margarido ié dison tambèn Grasset e Grasseto segound la Pastouralo. Caminon à la brasseto sout un grand para-plueio rouge.
Santons Lise Berger
Salon des santonniers en Arles
Puis dans la crèche, il y a les vieux : ils représentent la bonne société, de la sagesse et sont ici pour la passation du pouvoir, de la connaissance des coutumes et des traditions.
Dans la Pastorale Maurel, il y a Roustide, le maire, célibataire, riche mais un peu sourd, c’est l’ami de Jourdan. Ils ne sont pas en habit de travail. Ils ont un gilet, une longue veste et un beau chapeau.
Jourdan c’est le mari de Margarido : ils ne s’aiment plus guère mais devant le petit J »sus, ils se réconcilient. Elle, a un mauvais caractère mais le cœur gros. Grâce à son âne , elle apporte des présents de la ferme : des légumes. Elle porte ses plus beaux habits.
Jourdan et Margarido sont aussi appelés Grasset et Grasseto, selon la Pastorale. Ils cheminent alors bras dessus , bras dessous sous un grand parapluie rouge.
Les vieux dans la Pastorale
Salon des santonniers en Arles
Je viens de vous découvrir, je suis presque voisine (La Fare Les Oliviers). Mes cybercopines voulaient en savoir plus sur les santons, j'ai donc ajouté votre lien. Et j'ai ajouté votre blog à ma liste à lire.
RépondreSupprimerCes vieux sont superbes.
Je les aime bien les vieux qui marchent bras dessus bras dessous, les années ont passé mais ils s'aiment toujours tendrement comme au premier jour...
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